Le projet

Après une longue traversée au-dessus de l’Atlantique, nous voilà installé dans la capitale Argentine.
Une fois emménagé, nous sommes partis à la rencontre de ce géant culturel qu’est Buenos Aires. Notre regard c'est tout d'abord posé sur une manifestation d’artistes de rue, qui dénonçait la fermeture de la salle Alberdi située dans le centre culturel de San Martin. La disparition de ce lieu entrainerait le licenciement de plusieurs professeurs et laisserait 600 étudiants en arts vivants sans espace de création.
Ce fut notre première excuse pour commencer ce projet... lâchant l’iris observatrice de l’appareil photo.


De quartier en quartier nous nous sommes baladés, avons partagés, échangés, imaginés, discutés avec de nombreuses personnalités de la scène culturelle de la capitale.

Le Circo Social del  Sur, une organisation à but non lucratif qui impulse à travers l’art du cirque le développement des capacités et potentiels de jeunes marginalisés, créant une opportunité d’intégration sociale et de construction citoyenne. 

Le Circo Criollo, école de cirque première dans son genre, créé en 1980 par les frères Videla.
Issus de la troisième génération d’une famille de cirque traditionnel, « le cirque, c’est un mode de vie ». Aujourd’hui, cet espace est dédié à tous les amateurs ou professionnels qui souhaiteraient s’entrainer, bien entendu sous le regard attentif des frères Videla, piliers de ce beau projet.
Juan, cordiste au Circo Criollo
Le Teatro Independiente el Mandril, constitué d’une équipe de 12 motivés. Tous impliqués dans l’univers artistique, ils ont transformé un vieil hangar, en une salle d’exposition, scène de concert ou spectacle, atelier de peinture et lieu d’enseignement des arts du cirque. Par ailleurs, ce lieu se veut être un endroit ouvert qui permet au plus grand nombre de bénéficier d'une culture de proximité à un prix accessible.  

Lors d'un variete au teatro Mandril
Tous ces échanges nous ont amené à concevoir le projet selon deux grands axes :
la photographie et la vidéo.

Sur la base d’un travail photographique, nous avons réalisé des « Books » qui ont pour objectif de faciliter la diffusion des artistes participants au projet.
La particularité de ces séances derrière l’appareil est de réaliser un support qui représente au mieux leurs caractères et leurs compétences artistiques, dans l’idée d’un « Shooting participatif », c’est-à-dire dans lesquels leurs choix déterminent le résultat final (costumes, jeux d’acteurs, accessoires, techniques et pratiques respectives).

Cette série a débuté avec Quentin (français installé en argentine depuis plus d’un an pour se former en tant que circassien) 





Par ailleurs nous voulons générer dans l’espace public une confluence entre le travail artistique des circassiens et diverses expressions visuelles, tels que des collages et des assemblages de cartons peints. Nous proposons aux spectateurs et au collectif d’artistes d’évoluer au sein d’une salle de spectacle temporaire. Ces collages  représenteront certaines photographies choisies parmi les « Books » de  chacun, l’objectif étant de les placer dans l’espace publique et de les faire jouer avec les représentations en rue des artistes participants mais aussi laisser une trace de leur passage.


Bien sûr quelques essais ont été faits au préalable afin de nous assurer une bonne visibilité des collages.







Toute cette recherche nous a amené à rencontrer certains lieux culturels de Buenos Aires qui présentent des liens avec la scène circassienne. Nous prétendons faire connaitre ces espaces qui obéissent à différents objectifs de pratique et ambiance à travers un documentaire.  

Celui-ci est en train de prendre forme, avec l’aide d’Helene et Florian, deux étudiants en cinématographie. Nous avons alors couru les rues de Buenos Aires  et interviewé les acteurs qui l'incarne.


Patricio coordinateur du Mandril

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Hey bien! trois mois déjà sont passés...

Les séries de photographie des sceances de shooting pour les « Books » a pris de l'avance, plusieurs artistes nous on rejoint. Parmi eux, Gina et Laura  dans un duo de houlà-hop fusionné au cerceau aérien, Damien bulliste et clown, Sofí sur son trapèze combiné au tissue, Mauro et Camillo jongleurs et clowns,  Juan et sa corde lisse, ainsi que Agustín clown /diabolo mais aussi graffeur.

Gina et Laura


Sofi
Les collages en rue avec les artistes ont débutés…

Agustin
Mauro

Et puis on continue de découper, coller, retoucher, déplacer, regarder, recommencer, redessiner...

Damian


Sofi

Le documentaire lui continue sans relâche camera à l’épaule et micro à la main, à interviewer les protagonistes du cirque et les milieux qui l’habitent. Notre premier arrêt c’est fait au teatro independiente el Mandril, suivis du club cultural Matienzo, du Sexto Kultural, du Circo Abierto et pour finir au Circo Criollo.

Candela, coordinatrice du Sexto Kultural

interview du Circo Abierto

Les jours de tournage sont terminés, nous débutons le montage !
flow au boulot


Quelques jours plus tard...les books sont fin prêts à être remis… LE JOUR J APPROCHE!!   
 

Le 29 juillet est arrivé sans crier gare...
mais tout est ok, les artistes sont au rdv,  le documentaire sera montré en workshop, l’exposition est installée, les musiciens ont la patate alors c’est partie pour une soirée pleine de surprise!!!























 Merci à tous pour cette belle aventure... de belles rencontres, notre voyage se termine à Buenos Aires pour commencer à Toulouse...   à bientôt....  hasta pronto!!

 

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